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Editorial du n°1 Janvier-Février-Mars 2016

 

– J’ai pas tué, j’ai pas volé… –

 

 

Par Marcel Reutenauer

 

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Il est probable que l’on vous a déjà répondu par ces mots lorsque vous avez cherché à sensibiliser quelqu’un à la réalité de notre nature pécheresse et au besoin d’obtenir le pardon par Jésus-Christ, car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu ; et ils sont gratuitement justifiés par sa grâce, par le moyen de la rédemption qui est en Jésus-Christ (Rm 3.23-24).

 

 

 

Cela vient de ce que, dans le langage de M et Mme Tout-le-Monde, on a perdu la définition de ce qu’est le péché – d’ailleurs le mot même, s’il est encore employé par les non-croyants, sert surtout pour certaines formules où sa gravité est minimisée : « J’ai péché par omission ; c’est mon péché mignon ». La dimension du mot dans son rapport à Dieu n’est plus perçue. Dans notre société sécularisée, ce ne sont que les actes entrainant des conséquences pénales qui sont considérés comme gravissimes… et qui seront suivis de la recherche de circonstances atténuantes !

 

Mais il faut sincèrement nous poser la question de la compréhension du péché dans nos Églises. N’y-a-t-il pas là aussi une lente dérive et perte de la notion de gravité ? Et, partant de là, de perte de la notion de culpabilité qui minimise alors le besoin de pardon, de purification, de sanctification ?

On ne voit pas de mal à faire des choses que tout le monde fait, dans le domaine moral, social, financier, etc.

 

Il est donc utile de nous pencher sur la question du péché dans la Bible : de son origine, de ses mécanismes, de sa gravité…, mais aussi des enjeux pour notre vie quotidienne et pour notre salut éternel.

Puissent les articles de ce numéro de « Servir en L’attendant » vous éclairer, et l’étude de la Parole (Hé 4.12) produire, par l’Esprit saint, un renouveau dans votre relation à Dieu et aux prochains !

 

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