Commémorations
2013
Par PIERRE WHEELER
Le rappel de commémorations et d’anniversaires de tout genre nous encourage à ne pas oublier notre Histoire…
Il y a 1700 ans, l’Édit de Milan, promulgué par Constantin le Grand favorable à la religion chrétienne, change l’attitude de l’Empire romain qui avait persécuté continuellement les chrétiens. Ceux-ci ont enfin droit de cité dans l’Empire. Soulagement ! Toutefois, pour être bien avec l’empereur, des païens devenaient « chrétiens ». Un système politico-religieux voit le jour au détriment des Églises qui cherchent à rester fidèles au Nouveau Testament.
Il y a 1600 ans, le grand Augustin commence à rédiger son ouvrage important La cité de Dieu, pour répondre à ceux qui attribuaient aux chrétiens les malheurs de l’Empire et le sac de Rome. Mais Augustin contribue ainsi au courant politico-religieux déjà né. Par la suite, la papauté – influencée – s’est réclamée des deux pouvoirs : temporel (politique) et spirituel (ecclésiastique) avec les dégâts que l’on connaît. C’était le contraire de la pensée de Christ en Matthieu 20.20, 21.
Il y a 200 ans, en 1813 est né au Danemark l’un des philosophes fondateurs de l’existentialisme, Søren Kierkegaard. Il critiquait férocement le formalisme des Églises de son pays et l’idéalisme allemand qui commençait à détruire l’autorité de la Bible. Il insistait sur la transcendance absolue de Dieu. Pour lui, la foi était « un saut dans les ténèbres ». (Aurait-il mieux dit : « un saut dans la lumière – de Christ ?)
Il y a 150 ans, en 1863 est décédé le pasteur Frédéric Monod qui a fondé l’Union des Églises évangéliques libres de France. C’était un pas de foi, car leurs pasteurs n’étaient plus payés par l’État. Ainsi, elles étaient « libérées » d’une dépendance financière imposée par le Concordat de 1801, établi par Napoléon. « Libérés » ? Oui, car qui paye commande.
Il y a 50 ans, en 1963 est décédé le Britannique C.S. Lewis, auteur des livres Narnia si bien connus. Lewis était également un apologiste notable pour la foi chrétienne. Son livre, Dieu sur le banc des accusés vaut la peine d’être lu, et les arguments utilisés dans l’évangélisation…