Que chacun s’examine soi-même

 

Cherchez ma face !

Je cherche ta face, ô Eternel ! (Ps 27.8)

 

Traduit par E.Buckenham

 

Lecture de la Bible

 

Avons-nous jamais pris le temps d’examiner notre désir pour Dieu ? Dans le monde du travail aujourd’hui, nous comprenons bien l’expression rendre des comptes, ainsi que le fait d’être responsable envers quelqu’un. Notre responsabilité envers Dieu est énorme ! Dans la vie « naturelle » aussi bien que dans la vie « spirituelle », nous Lui devons absolument tout. Et un jour nous aurons à Lui rendre compte de l’usage que nous avons fait de ses nombreux dons.

 

Même si nous ne voulons pas analyser la mesure de notre désir envers Dieu, nous nous rendons compte – ne serait-ce que par moments – combien nous avons besoin de Lui, combien sans Lui, il nous est impossible de vivre. La Bible exprime ce sentiment en un langage très imagé : lisez par exemple le Psaume 84.

 

Dans ce Chant de pèlerinage, nous découvrons un peuple qui soupire, qui languit après la Maison de Dieu, un peuple dont le coeur et le corps crient de joie en allant à la Maison de Dieu. Est-ce bien notre cas ? Trouvons-nous à notre tour, qu’un jour dans ses parvis en vaut mille ailleurs ? Avons-nous choisi nous aussi, d’habiter la Maison de Dieu, ce Dieu qui donne grâce et gloire ?

 

Le Psaume 42 nous donne une autre illustration : Comme languit une biche après l’eau vive, ainsi languit mon âme vers Toi, mon Dieu. Mon âme a soif de Dieu, du Dieu de vie ; quand irai-je voir la face de Dieu ?

 

Nos vies aujourd’hui sont très remplies – trop remplies ! Il faut trouver du temps pour travailler, du temps pour se cultiver, du temps pour se détendre, du temps pour la famille, du temps pour les vacances, du temps pour l’Eglise, du temps pour les amis, du temps pour nous-mêmes et nous pourrions allonger la liste. Dieu, étant invisible, ne s’impose pas à notre vue ! Dieu ne crie pas. Il ne s’impose pas non plus à notre ouïe. Dans le tumulte de nos journées, nous n’entendons peut-être pas son invitation à venir à Lui, nous les fatigués, les chargés, pour trouver du repos.

 

Nous avons oublié ce que c’est que le repos ! Nous courons, et courons encore, en le laissant, Lui, le Roi de Gloire, à l’extérieur de nos vies. Dans le « sermon sur la montagne », Jésus nous parle des affamés et assoiffés de justice et II nous fait une promesse remarquable: Ils seront rassasiés. Mais avons-nous vraiment faim et soif de Lui ? Que savons-nous de cette passion, de cette faim, de cette soif de le connaître davantage ?

 

L’apôtre Paul, dans Ph 3.10, écrit : Je voudrais… le connaître, Lui, avec la puissance de sa résurrection, la communion de ses souffrances. Je voudrais devenir même conforme à Lui dans la mortLangage exagéré, direz-vous ? Peut-être. Mais il laisse parler son coeur, pas sa tête.

 

Si en première ligne de notre agenda quotidien nous inscrivons autre chose que ce désir, comment oserons-nous témoigner du fait d’avoir accepté le Seigneur Jésus-Christ comme Sauveur et Seigneur :

 

L’intensité de notre désir pour Dieu, de notre faim, de notre soif pour sa justice, est le facteur décisif pour beaucoup de choses dans notre programme quotidien. C’est vrai, notre vie sur la terre a ses exigences incontournables. Mais n’oublions jamais que nous sommes le peuple de Dieu, que notre vie, notre vraie vie, est cachée avec Christ en Dieu. Quand nous avons faim physiquement, nous nous en rendons compte très vite, mais quand notre être spirituel a besoin de Dieu, nous ignorons son appel. Nous fermons nos oreilles, nos esprits, et nous remplissons le vide avec autre chose que Lui-même.

 

Cela nous coûte très cher : sans ce désir, cette soif de Dieu, nous ne sommes pas dans une attitude où Dieu peut pleinement nous bénir, nous faire entrer dans ses projets pour nous, pour nos vies. 

 

Traduction et arrangement par E. Buckenham d’une étude présentée par les rédacteurs

d’Echoes of Service en 1995

 

Repose-toi sur le Seigneur de tout ton coeur. Ne t’appuie pas sur ton sens propre ; En toutes tes démarches, songe à Lui Et il aplanira tes sentiers. Pr 3:6