TOUCHÉ PAR LA GRÂCE
de Philip YANCEY, Éditions VIDA, 2000, 325 pages, 18,20 €
Nous vous recommandons la lecture intégrale de ce livre. Pour vous en donner l’envie, voici un survol agrémenté de nombreux extraits.
Tout d’abord, quelques citations en guise de définitions. À méditer !
« La grâce : un don qui coûte tout au donneur et rien au receveur. »… « La grâce ne nous demande rien sinon de l’attendre avec confiance et de la reconnaître avec gratitude. »… « La grâce est venue, comme elle vient toujours : gratuite, sans condition, aux frais de la maison. »… « La grâce vient du dehors comme un don et non comme un accomplissement. »
Avec l’exemple du brigand sur la croix, « il nous est rappelé que la grâce ne dépend pas de ce que nous avons fait pour Dieu, mais plutôt de ce que Dieu a fait pour nous. »
Ensuite, la notion de légalisme est longuement illustrée et expliquée :
« La loi n’a pas encouragé l’obéissance, elle a plutôt magnifié la désobéissance. La loi s’est contentée d’indiquer la maladie ; la grâce a apporté la guérison… L’effet ultime du légalisme est d’abaisser la vision que l’on a de Dieu… Vous ne pouvez pas mériter la grâce de Dieu, vous devez la recevoir comme un don… La solution au péché n’est pas d’imposer un code de comportement toujours plus strict. C’est de connaître Dieu. »
L’auteur développe le rôle du chrétien dans une société qui semble s’éloigner de Dieu :
« La principale contribution des chrétiens est de répandre la grâce de Dieu… mais ils achoppent tout particulièrement dans le domaine de la foi et de la politique. »
Pour terminer, quelques pensées fortes :
« La grâce nous apprend que Dieu aime en raison de ce que Dieu est, et non en raison de ce que nous sommes. » « Le christianisme a un principe : “Hais le péché, mais aime le pécheur”, ce qui est plus facile à prêcher qu’à pratiquer. Si les chrétiens pouvaient simplement retourner à cette pratique, conçue de manière si exquise par Jésus, nous ferions un bon bout de chemin pour l’accomplissement de notre appel de distributeurs de la grâce de Dieu. »
FRANÇOISE LOMBET