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La loi ou la grâce ?

 

Par Françoise LOMBET

F Lombet

 

Le titre de ce premier numéro de l’année 2013 vous interpelle peut-être, mais vous vous dites certainement comme moi… « Légaliste, moi ? Jamais ! » À l’exemple de ce slogan publicitaire qui a fait la renommée d’une marque de vêtements dont les fibres vous protègeront du froid en tout temps !

 

L’enjeu, ici, est d’un tout autre ordre.

 

Le légaliste est celui qui pratique un respect absolu de la loi religieuse, de sa lettre. Or, la Parole nous enseigne que la lettre tue ou, selon une autre traduction, la Loi inflige la mort tandis que l’Esprit, lui, communique la vie. La loi ne doit pas se substituer à l’Esprit, sinon elle nous empêchera de prendre l’Esprit au mot, à la lettre ! Évidemment, nous, évangéliques avertis, nous avons compris que nous ne sommes plus sous la Loi, mais au bénéfice de la Grâce qui seule nous suffit.

 

Réfléchissons bien ! Examinons nos pensées et notre comportement ! Qu’avons-nous ajouté à l’enseignement de la Parole ? Que devons-nous absolument faire chaque jour pour avoir une bonne conscience de chrétien ? Quels sont nos devoirs quotidiens envers Dieu pour être sûrs de lui plaire ?

 

Notre nature nous pousse sans cesse à maîtriser notre existence, à en régler tous les détails, y compris notre vie de piété, mais ce contrôle personnel laisse-t-il toute la place à la présence de Dieu ?

 

Les habitudes spirituelles obligatoires composent un légalisme individuel qui nous empêche d’avoir une relation suivie avec la volonté de Dieu.

 

Vais-je choisir le confort de mes propres normes, quitte à rester dans l’erreur, ou prendre le risque de m’abandonner totalement à la grâce de Dieu et à sa volonté ?

 

« Le légalisme est un danger subtil parce que personne ne se considère légaliste. » « Laissons Dieu se révéler à nous, comme un Dieu d’amour et non de haine, de liberté et non de règles, de grâce et non de jugement. »

(Philip YANCEY)