NOUVELLENOUVELLENOUVELLENOUVELLENOUVELLENOUVELLENOUVELLE

 

avent

 

 

 

C’est bientôt Noël, alors rappelez-vous votre enfance :
vous aviez peut-être un calendrier, avec pour chaque date une
porte à ouvrir et un motif à découvrir.

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous sommes le…

15 décembre, le petit dessin est celui-ci :

Marie sur l’âne

 

Assis sur sa petite couverture, les coudes plantés dans les genoux et la tête appuyée sur ses mains, Léon a les yeux rivés sur son calendrier de l’avent préféré, celui qu’il suspend chaque année dans sa chambre. Il rêve. Il imagine. Son regard passe d’une « petite porte » ouverte à une autre, et les images lui évoquent l’histoire de la naissance de Jésus. Pas de chocolat pour chaque jour de décembre ; Léon préfère son calendrier, celui qu’il a choisi soigneusement il y a plusieurs années. Des paillettes collées à certains endroits brillent encore de tous leurs feux, comme l’étoile au-dessus de l’étable.

16 décembre :

Joseph guide l’âne par la bride

 

La journée du dimanche est chargée : culte, repas fraternel avec des plats recherchés et beaucoup d’invités. Les familles, les amis sont présents pour assister au spectacle de Noël l’aprèsmidi où le message du salut est annoncé : la venue sur la terre de Jésus, sa mort, sa résurrection, et l’espérance de la vie éternelle en sa présence, l’attente de son retour. Pas la fin du monde annoncée au 21 décembre 2012, pour la ixième fois, par les Mayas ; mais le retour glorieux du roi qui viendra chercher ses enfants qui croient en lui.

On se réjouit, on s’embrasse, on mange beaucoup de gâteaux ; c’est la fête de l’année, celle qui rassemble le plus de monde à l’église.

17 décembre :

Une étable avec de la paille

 

Léon est déçu, un petit peu, même si les vacances vont bientôt commencer et que de beaux cadeaux sont en préparation. Il avait espéré que Jésus reviendrait le 21 décembre, puisqu’il entendait parler de fin du monde même dans la cour de l’école. Mais on lui a dit le contraire la veille, et on prépare tout pour le culte de Noël du 24 décembre.

 

18 décembre :

Un petit mouton blanc

 

Léon décore le sapin de Noël qui a été installé au salon : guirlandes, boules rouges, cheveux d’ange, pommes de pin, petites lumières clignotantes… Il regarde ses parents placer délicatement des cadeaux sous les branches du sapin illuminé.

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19 décembre :

Les bergers

 

Grand ménage chez Léon, qui doit ranger sa chambre pour accueillir ses cousins.

 

20 décembre :

Un choeur d’anges qui chantent

 

Ça, c’est carrément beau, et Léon passe de longues minutes sur sa couverture, en tailleur, à observer tous les détails des anges. C’est un de ses dessins préférés.

 

21 décembre :

L’étoile du berger

 

Les cousins vont arriver ce soir et envahir la maison de Léon ; ce sera la joie des retrouvailles et le début des festivités familiales. Même s’il faudra attendre le 24 au soir pour ouvrir les cadeaux, le programme est connu de tous et les repas vont occuper bien du temps pour les adultes pendant que les enfants joueront à l’étage. Léon s’assied sur sa couverture et ouvre délicatement la petite porte du 21 pour se laisser éblouir par l’étoile. « Léon », c’est « Noël » à l’envers. Il y pense souvent, ce petit garçon, et il a l’impression de vivre la fête d’une manière particulière à cause de cela. Léon regarde intensément l’étoile et, ce jour-là, il ne résiste pas : il ouvre la porte du 24 décembre, en avance, celle qui est plus

grande, au milieu du calendrier. Pour voir Jésus. Et il voit Jésus. À cet instant précis, Léon a vu Jésus, ce 21 décembre. Avec beaucoup d’autres, des petits et des grands. Mais pas le bébé dans la crèche dessiné sur le calendrier : Jésus en vrai, avec les trompettes, les anges, les chants, de la lumière partout dans le ciel et sur toute la terre… Ce n’était pas la fin du monde, mais le début : les Mayas ont eu un peu tort pour le coup, mais pas complètement finalement ! Si certains ont été surpris par cette venue, pas Léon. Parce qu’il l’attendait et l’espérait de tout son coeur, simplement.