Premiers pas dans le service
Rachel Klein interviewée par Esther Buckenham
Rachel et André Klein sont à Strasbourg, dans l’église de la Bonne Nouvelle, depuis une année. Après cette année stage, André vient d’être engagé par l’assemblée pour la poursuite de son travail pastoral, surtout auprès des jeunes. Rachel, sa jeune femme, encore étudiante, répond à nos questions.
-Rachel, tu es à Strasbourg, dans l’église de la Bonne Nouvelle, depuis une année : c’est bien loin de Marseille… et pour une méridionale comme toi, c’est un grand changement ! Est-ce projeté depuis longtemps ?
R.K. : II faut remonter au 2 septembre 1989 pour la réponse : c’est ce jour-là que j’ai accepté d’épouser André Klein. Quel événement ! Peu après, au mois de novembre, nous apprenions que la « B.N. » recherchait un permanent, et nous avons demandé des précisions. Après quoi il y a eu des entretiens, et au mois de mai de l’année dernière nous avions la réponse de la « B.N. » à notre candidature : c’était un « oui »… –
-Ton mari, stagiaire l’année dernière, vient donc d’être engagé à la Bonne Nouvelle. Pensais-tu depuis longtemps devenir femme de pasteur ?
Etre femme de pasteur ? Pour être franche, je m’étais toujours promis de ne jamais l’être ! C’est vrai que « les voies du Seigneur sont impénétrables » !
-Est-ce que tu penses que Dieu a véritablement conduit tes pas ? et que faut-il pour cela ?
Oui, je pense sincèrement que Dieu a conduit nos pas. Parfois nous ne comprenons pas tout de suite, et c’est souvent difficile. Il est bon, me semble-t-il, de se montrer patient, et tout faire pour honorer la volonté de Dieu, même si parfois celle-ci paraît dure.
-Est-ce que tu apportes ton aide à André et à l’église ? Comment ?
Actuellement, je poursuis mes études en économie sociale et familiale — ce qui ne me donne qu’une disponibilité restreinte en ce qui concerne les tâches de l’église : ma participation se situe surtout au niveau de l’accueil dans notre foyer.
Je fais partie de l’équipe de moniteurs de l’école du dimanche. Je m’occupe souvent à faire la cuisine pour le groupe de jeunes « Amitié ». Au début je chantais avec la chorale — mais malheureusement cela tombait le seul soir de la semaine où je pouvais voir mon mari — donc j’ai fait un choix… Il est vrai que la vie d’église, la vie de jeune mariée et la vie d’étudiante… tout cela n’est pas évident !
Nous avons établi de très bons contacts avec les gens, et pour moi c’est vital. Nous nous rendons compte à quel point notre vie avec l’église est importante, et Andy aime beaucoup son travail. L’église est très active, et nous avons beaucoup de projets…
-Et pour cette année de travail, tu as certainement des priorités. Peux-tu les partager avec nous ?
Mes priorités ? Eh bien, réussir mon diplôme ! Mais le plus important, c’est réussir notre couple — même s’il faut se battre un peu pour le conserver — et apprendre à mieux aimer et servir ensemble notre Dieu.
-Merci Rachel, et tous nos voeux et nos prières pour toi, et pour André.
E.B.