Quelle espérance pour un bébé qui décède ?
Par David Sutherland
Début novembre 2010, je reçois un courriel : « David, peux-tu officier à l’enterrement de notre petit-fils qui vient de décéder ? Son âge : 5 semaines ». Je pense surtout aux parents complètement effondrés, le coeur brisé. Je connais plusieurs personnes qui ont perdu un petit enfant. Cette terrible épreuve peut les éloigner de Dieu ou les rapprocher de lui…
Que dit la Bible au sujet de la mort des petits enfants ?
Dieu fait savoir par la bouche du prophète Ézéchiel que des petits enfants tués au nom des dieux païens sont ses enfants, car il les appelle « mes fils » (Ez 16.20-21).
Par la bouche du prophète Jérémie, les petits enfants offerts en sacrifice aux idoles sont appelés « de pauvres innocents » (Jr 2.34 ; 19.4). Bien qu’étant des êtres déchus, les petits enfants ne sont pas coupables au même titre que ceux qui ont péché de façon délibérée et préméditée.
Job parle des enfants mortnés comme étant au paradis où ils se reposent et connaissent la tranquillité. Ils sont loin des souffrances et des injustices que subissent les vivants (Jb 3.11-13).
Le roi David a perdu un nouveau-né. Il était complètement bouleversé et profondément secoué. Il avait prié et jeûné une semaine pendant la maladie de son enfant. Après la mort de son bébé, malgré tant de questions qu’il devait avoir dans son coeur, il a déclaré tout simplement : Puis-je le faire revenir ? Moi, j’irai vers lui, mais lui ne reviendra pas vers moi… (2 S 12.23). David savait que son petit bébé était, dès son décès, dans la présence de son Dieu. Il semble que David soit sûr qu’il le retrouvera auprès de Dieu.
Une conclusion en deux temps
Premièrement : Il n’y a pas d’âge précis où une personne peut différencier entre le bien et le mal. Nous pouvons donc conclure – en nous appuyant sur les versets ci-dessus – que tout bébé ou petit enfant qui meurt avant d’être parvenu à un état de culpabilité morale va instantanément au ciel à sa mort.
Deuxièmement : Dans notre témoignage auprès de ceux qui passent par une pareille épreuve, nous devons d’abord prier pour eux. Si nous en avons l’opportunité, disonsleur que Dieu les comprend parfaitement et les invite à venir à lui, malgré leur peine, leurs doutes, leur colère et leurs interrogations, afin d’être consolés, réconfortés et secourus.
N’oublions pas que Dieu sait aussi ce que c’est de voir son fils souffrir et mourir…
D.S.