Aujourd’hui et maintenant

 

 

 

par Francis Bailet

 

 

Nous parlons, non avec des mots qu’enseigne la sagesse humaine, mais avec des mots qu’enseigne l’Esprit de Dieu (1 Co 2.13).

 

 

 

Aujourd’hui, c’est le jour de Dieu. Ni hier, ni demain. Pour Dieu, c’est toujours l’éternel présent. Pour Lui, il n’y a pas de passé ou d’avenir. « JE SUIS CELUI QUI SUIS », c’est là Son nom pour l’éternité, c’est là Son nom de génération en génération.

 

Dans ses relations avec les hommes, l’important pour Dieu c’est toujours aujourd’hui. Le passé II veut l’oublier. Nous pouvons l’oublier aussi, car dans sa grâce II nous en donne le droit. Le prophète Esaïe annonçait déjà : « On ne se rappellera plus les choses passées, elles ne reviendront plus à l’esprit » (Es 65.17). Paul le proclame avec plus de force encore : « Les choses anciennes sont passées, toutes choses sont faites nouvelles. » Jésus-Christ est la porte par laquelle nous entrons dans l’éternel présent de Dieu. Par lui, nous avons la vie éternelle, toutes choses sont à nous, les choses présentes et les choses à venir.

 

 

Aujourd’hui, c’est le jour où Dieu accorde Sa faveur. Il est d’accord de pardonner et de permettre un nouveau départ. A Zachée, le collecteur d’impôt, Jésus dira : « Je veux loger chez toi aujourd’hui ». Zachée le reçoit avec joie, se laisse reprendre et met sa vie en ordre. Jésus dit alors : « Aujourd’hui, le salut est entré dans cette maison » (Lc 19,5-9). Au brigand crucifié à ses côtés, et le suppliant de se souvenir de lui quand il serait dans son royaume, le Christ répond : « Aujourd’hui, tu seras avec moi dans le paradis » (Lc 23,42-43). A Marthe qui déclarait : « Je sais que mon frère ressuscitera à la Résurrection des morts, au dernier jour », Jésus a dit: « Je suis la Résurrection et la Vie ». Et à l’instant même, il redonna la vie à Lazare.

 

L’aujourd’hui de Zachée, du bon larron ou celui de Marthe peut être le nôtre aussi. Dieu ne veut pas nous faire attendre pour nous bénir. Quel que soit notre passé, lorsque nous oserons dire comme Jacob : « Je ne te laisserai point aller que tu ne m’aies béni », nous recevrons aussi une pleine bénédiction. Dieu bénit Jacob à l’instant même. Il nous bénira aussi « ici et maintenant » et une fois de plus la démonstration sera faite que « le jour du salut c’est aujourd’hui », que « le moment favorable c’est maintenant » (2 Co 6.1-2).

 

L’aujourd’hui de Dieu est un message libérateur, un message d’espérance. C’est la possibilité de tout recommencer avec des forces nouvelles. Le sang de Jésus-Christ nous libère des liens du passé et la bonté de notre Père céleste des inquiétudes de l’avenir. Nous pouvons vivre la plénitude de Dieu. Mais refusons la fausse culpabilité qu’apporte le souvenir de nos fautes passées. Bannissons tout regret amer qui paralyse. Ne nous perdons pas non plus dans des lendemains de rêve et des projets que le Saint-Esprit ne contrôle pas.

 

Ainsi libérés, toute notre énergie spirituelle peut être utilisée pour servir Dieu.

 

Car aujourd’hui, c’est aussi le jour pour le servir. Des hommes et des femmes, nos contemporains, ont besoin de délivrance et de pardon. A eux aussi le Saint-Esprit veut dire son message de repentance et de grâce. Il nous faut donc entendre et obéir à la Parole du Maître : « Mon enfant, va aujourd’hui travailler dans ma vigne » (Mt 21.28). Ne remettons pas à plus tard les possibilités de service. Ne disons pas : « Demain je donnerai » quand nous avons la possibilité de donner (Pr 3.28). Ne disons pas : 

« Demain je te suivrai Seigneur, laisse-moi d’abord faire ceci ou cela ». Ne reportons pas à demain notre consécration, Pour tous les croyants, c’est aujourd’hui le temps de servir Dieu. Il est urgent que nous le comprenions.

 

Demandons-lui donc de nous révéler sa volonté, Prions-le de nous faire connaître les bonnes oeuvres qu’il a préparées pour nous. Offrons-nous à lui sans réserve !

 

 

« Aujourd’hui, choisissez qui vous voulez servir » (Jos 24.15),

 

« Aujourd’hui, si vous entendez sa voix, n’endurcissez pas votre coeur » (Hé 3.7,15),

Maintenant, alors que tu achèves cette lecture, Dieu veut te parler. Ecoute sa voix et donne-toi tout entier à Lui. Demain il sera peut-être trop tard.

 

F.B.

 

Prochain article : « LE PECHE »