Comment discerner la volonté de Dieu ?
par Georges Müller
1. Je cherche, d’abord, à m’assurer s’il n’y a dans mon coeur aucune volonté propre sur un sujet quelconque. Les neuf dixièmes du tourment que se donnent certaines personnes, en général, proviennent de ce fait. Les neuf dixièmes des difficultés sont vaincues lorsque nos cours sont prêts à faire la volonté de Dieu, quelle qu’elle soit. Quand on est véritablement dans un tel état, la volonté de Dieu ne tarde pas à vous être révélée.
2. Ce premier point acquis, je ne m’attarde pas aux sentiments et aux impressions. S’il en était ainsi, je tomberais bientôt dans des grandes illusions.
3. Je cherche la Volonté de l’Esprit de Dieu dans la Parole de Dieu. L’Esprit et la Parole vont ensemble. Si je consulte le Saint-Esprit seul sans la Parole, je puis encore me faire illusion. Si le Saint-Esprit me conduit, ce sera toujours en accord avec les Ecritures.
4. Ensuite, je mets dans la balance les circonstances. Ces dernières indiquent souvent la volonté de Dieu, d’accord avec la Parole et le Saint-Esprit.
5. Je supplie Dieu ensuite de me révéler toute sa volonté.
6. Ainsi, par la prière, l’étude de la Parole, la réflexion, j’en viens à me former un jugement, et, selon ma connaissance et ma capacité, mon esprit étant en paix, je prends la détermination d’agir, toujours dans un esprit de prière. Dans les choses ordinaires et dans les transactions de grande importance, cette méthode m’a toujours réussi.
Au cours de ma vie chrétienne, qui comprend actuellement (mars 1895) une période de 69 ans et 3 mois, je n’ai pas le souvenir d’avoir recherché la volonté de Dieu une seule fois avec sincérité et persévérance, au moyen de la Parole de Dieu et par le Saint-Esprit, sans avoir été invariablement conduit sur la voie droite.
Mais lorsque la droiture du coeur et l’intégrité devant Dieu m’ont fait défaut et que je n’ai pas su attendre, avec patience, le conseil de Dieu, mais que, plutôt, j’ai préféré le conseil de mes semblables aux déclarations de la Parole du Dieu vivant, alors j’ai commis de graves fautes.
G.M.