Editorial du n°2 Mars-Avril 1993
« Aimer, c’est se donner à l’autre,
se donner dans la liberté et la gratuité »
Par Esther BUCKENHAM
L’amour est plein d’imagination ! Poussés par un grand amour, l’homme et la femme sont capables d’exploits extraordinaires. Par contre, comme dit GuyApperé dans le même poème, que je cite ci-dessous (tiré de son livre Jaillissements saisis, Editions Grâce et Vérité) :
« L’amour s’use dans l’habitude, meurt de devoir. » Un service inspiré d’un grand amour porte des fruits pour l’éternité, même si nous ne les voyons pas sur la terre.
Poussés par cet amour pour le Seigneur, plusieurs personnes ont bien voulu nous dire, pour ce numéro de Servir en L’attendant, quelle est la forme d’expression personne/le de leur amour et de leur reconnaissance. Parmi les tout-petits, parmi les enfants d’âge scolaire, parmi les lycéens, parmi les étudiants, les malades et les personnes âgées — te travail ne manque pas ! Que ce soit en Espagne, en France, en Russie, ou ailleurs, le monde a besoin de Dieu, le monde a soif de Dieu. Jamais les portes en Europe n’ont été si grandes ouvertes.
Même si nous ne sommes pas toujours habiles dans notre service (voir « II n’y a plus de jeunes »), si nous sommes découragés, rappelons-nous que l’amour est patient, que l’amour n’a pas de fin ! Mais si nous constatons que dans nos vies il n’y a pas d’expression de cet amour, ne devons-nous pas nous poser quelques questions ?
Est-ce l’amour qui manque ?
Est-ce que je connais le vent de l’Esprit de Dieu ?
Suis-je disponible et aimant ?
Est-ce que je reste humble dans mon service ?
Suis-je capable de travailler avec d’autres ?
Que Dieu nous préserve d’un esprit d’« habitude » ou de « devoir ». Qu’il nous accorde à tous le désir et la joie de servir dans un esprit de liberté et de gratuité. Seul Son amour divin est assez fort.
Esther BUCKENHAM