Quelle Eglise pour demain 1 ?
3° partie
par Frank HORTON
L’Église de demain sera amoureuse du Seigneur, ou elle ne sera pas
Nous pouvons remarquer que la main droite de Jésus posée sur l’épaule droite de Jean (v. 17) est le même que celle qui lient les 7 étoiles. C’est la main de Celui qui tient les Églises avec fermeté, qui est tout-puissant et garantit la sécurité de ces Églises, et qui, en même temps, dans sa tendresse, la pose sur l’épaule de Jean pour lui dire : « Ne crains pas ! » N’est-ce pas extraordinaire ?
Les Églises de demain seront celles qui discernent les priorités, faute de quoi elles ne seront pas
Quelles sont ces priorités ? J’en vois trois principales :
La première est doxologique. Cela veut dire que l’Église existe d’abord et surtout pour glorifier Dieu sur la terre. Nous avons essayé de le faire tout d’abord en méditant sur la personne de Christ, car c’est le Fils de Dieu qui nous fait connaître le Père, et c’est le Saint-Esprit qui glorifie le Fils. Il y a donc une action commune entre les personnes de la Trinité pour glorifier Dieu devant nos yeux et dans nos coeurs.
Nos Églises devraient avoir pour but principal, dans les cultes, les réunions diverses et toutes les activités, de glorifier Dieu sur la terre, parce qu’il nous a confié sa réputation. Le monde se fera une idée de ce qu’est Dieu, de ce qu’est Jésus-Christ, en regardant ses enfants.
La deuxième priorité, et cela vous surprendra peut-être, c’est l’édification du peuple de Dieu. En voulant glorifier Dieu, nous sommes appelés à nous encourager, à nous instruire, à nous consoler les uns les autres. Il y a là un ministère dans la famille de Dieu : nous réjouir avec ceux qui se réjouissent, pleurer avec ceux qui pleurent, venir au secours de ceux qui sont dans la détresse. Je reviendrai sur cette question.
La troisième priorité, aussi étonnant que cela puisse paraître, c’est d’annoncer la Bonne Nouvelle aux inconvertis. Je la mets en troisième lieu parce que je crois que c’est biblique, et que l’Église qui vit pour la Gloire de Dieu et qui édifie ses membres sera celle qui évangélisera le monde. C’est elle qui donnera aux inconvertis un témoignage convaincant et crédible. Ne mettons pas la charrue devant les boeufs, mais demandons au Seigneur de nous accorder cette vision des priorités, de les respecter et nous verrons des gens venir dans nos assemblées. Nous irons vers eux, mais ils viendront aussi vers nous.
L’Église de demain sera préparée pour les temps difficiles qui viennent
Et c’est là le thème que je voudrais aborder maintenant, en parcourant quelques-unes des lettres aux 6 Églises que nous n’avons pas encore considérées. L’Église de demain sera réaliste, vigilante, elle sera armée par le ministère du Saint-Esprit dans la Parole de Dieu pour faire face aux temps difficiles que nous entrevoyons déjà et qui iront en s’aggravant jusqu’au moment du retour du Seigneur, qui viendra mettre de l’ordre dans la gabegie des hommes.
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Lettre à Smyrne
Quittons maintenant Éphèse pour examiner la lettre à Smyrne, et voyons les différents problèmes auxquels ces églises du 1er siècle étaient confrontées, et qui sont les mêmes aujourd’hui.
Il y a différentes façons d’interpréter les lettres aux 7 églises d’Asie. Mais tout d’abord disons qu’il s’agissait bien de lettres adressées à des Églises véritables, qui étaient celles de l’époque, groupées autour d’Éphèse, dans la province d’Asie. Il y a eu dans nos assemblées une interprétation dispensationnaliste, qui voit dans ces lettres 7 périodes successives de l’histoire de l’Église, Éphèse étant l’Église primitive, qui perd déjà son premier amour ; puis, au-travers des siècles, on arrive à l’Église de Laodicée, qui caractérise celle de la fin des temps, avant le retour du Seigneur. Une troisième façon de comprendre ces lettres, c’est de dire que ces Églises ont toujours existé et qu’elles existent aujourd’hui.
On peut donc considérer que ces lettres sont adressées à chacune de nos assemblées, en France ou ailleurs. On peut se reconnaître dans l’une ou l’autre de ces Églises, ou même dans plusieurs à la fois. Il y a là une actualité, pour notre époque ou pour demain, qu’il ne faut pas perdre de vue.
Quel est le problème de Smyrne ? On dira peut-être qu’elle n’en avait pas, puisque c’est l’Église, avec Philadelphie, à laquelle le Seigneur n’adresse pas de reproches. Chacune des 7 lettres comporte 7 éléments : l’adresse, la description de Celui qui écrit, ensuite les éloges, puis les reproches, les exhortations, l’appel et enfin la promesse. Le chiffre 7 est très caractéristique du livre de l’Apocalypse, et on le retrouve partout. Il se trouve que sur 7 Églises, deux n’essuient pas de reproches, Smyrne et Philadelphie. Mais il y en a une qui, hélas ! ne reçoit pas d’éloges, c’est Laodicée.
Smyrne était quand même confrontée à un problème, celui de la souffrance. Nous pourrions dire, un peu légèrement sans doute, que ce n’est pas le nôtre. C’est vrai. Dans nos Églises d’Europe et d’Amérique du Nord, nous ne connaissons pas, à quelques exceptions près, les souffrances qui sont le lot de nos frères dans d’autres parties du monde. Mais est-ce normal ? L’auteur britannique C.S. Lewis dit quelque part que ce qui est anormal pour le peuple de Dieu, ce n’est pas de souffrir, c’est de ne pas souffrir. Nous représentons donc, dans la liberté religieuse qui est la nôtre, un moment exceptionnel dans l’histoire de l’Église. Combien de temps cela durera-t-il encore ? Dieu seul le sait.
L’Écriture nous invite à nous préparer pour les temps difficiles et la souffrance.
Combien, pensez-vous, y a-t-il de chrétiens, de nos jours, qui donnent leur vie pour leur foi ? L’historien Barrett nous donne le chiffre de 300.000 par an, et d’après ses calculs, il nous dit qu’à la fin du siècle ce chiffre atteindra 1/2 million annuellement ! C’est un fait que le 20e siècle a vu un plus grand nombre de martyrs pour la foi chrétienne que les 19 siècles qui l’ont précédé.
Est-ce un privilège pour nous de jouir d’une grande liberté religieuse, de pouvoir nous réunir, de lire la Parole de Dieu et de prier sans empêchement ? Sans doute, mais sans jouer les prophètes de malheur et tout en restant sobres, nous devons néanmoins nous préparer pour les temps difficiles qui pourraient venir. Le Seigneur n’a jamais caché à ses disciples ce qui l’attendait. Il eut le courage de leur dire que le jour viendrait où, à Jérusalem, II serait pris, flagellé, condamné à mort et qu’il ressusciterait le 3e jour. Le Seigneur pensait à cela et II s’y préparait.
La question qui se pose à nous est donc celle-ci :
Comment nous préparer au mieux à la souffrance, si un jour elle devait venir ? Il y a plusieurs conseils que ceux qui ont souffert partagent avec nous. Le premier c’est de cacher la Parole de Dieu dans nos coeurs. Le Seigneur a promis de nous garder, non seulement de l’épreuve, mais dans l’épreuve. Nous devons apprendre à cacher sa Parole dans nos coeurs, par l’étude, la méditation, et autant que possible la mémorisation. On raconte l’histoire de ces chrétiens chinois à qui, dans les années 50, on avait arraché leurs Bibles. Une femme, après qu’on lui eut saisi son stock de Bibles, s’est mise à écrire l’épître aux Éphésiens qu’elle connaissait par coeur. Chaque fois qu’elle avait terminé de copier les 6 chapitres, elle distribuait les textes manuscrits autour d’elle pour édifier les croyants.
La deuxième précaution, c’est de prendre la résolution, devant le Seigneur, de souffrir sans compromettre les autres chrétiens, sans livrer leurs noms et leurs adresses. Si nous possédons l’annuaire évangélique, il serait bon alors de le détruire.
Une troisième précaution, c’est d’accepter ce que le Seigneur veut nous apprendre dans les épreuves d’aujourd’hui. C’est par elles que nous sommes déjà formés en vue des épreuves plus grandes qui pourraient venir un jour. C’est la victoire d’aujourd’hui qui nous prépare pour les victoires de demain.
Une quatrième précaution, c’est de nous libérer, avec l’aide du Seigneur, de toutes les séductions du monde. Chacun de nous devrait se placer devant Lui et lui dire : Seigneur, si je ne sais pas encore, montre-moi les domaines dans lesquels je suis vulnérable, montre-moi mes idoles secrètes.
Nous sommes plus influencés par l’atmosphère de notre société que nous pensons. Est-ce l’argent, les vacances, le sport, le travail, les amis, la lecture, les mass-medias ? Puissions-nous, avec l’aide du Seigneur, nous libérer de ces liens qui pourraient être pour nous des pièges dans des jours difficiles.
Une autre précaution, c’est de nous entraîner à regarder au-delà et au-dessus des circonstances, et de garder dans nos coeurs la réalité de notre Dieu, de sa grandeur et de sa puissance. J’ai été beaucoup encouragé en cela par le livre de l’Apocalypse, livre de la Révélation. Nous y sommes constamment sur deux registres, tantôt sur la terre – et quelles descriptions terribles ! – et tantôt dans le ciel avec les rachetés – et quelles merveilles !
Ceux qui sont sur la terre et qui souffrent sont invités à regarder, au-delà du temps présent et de la terrible réalité, vers le Christ qui revient en vainqueur tout-puissant et apporte sa victoire sur la terre. C’est cette vision qui nous gardera dans la paix au travers de l’épreuve, qui nous fortifiera pour que nous puissions constamment nous soumettre à la seigneurie de Jésus et lui faire confiance quelles que soient les circonstances par lesquelles II permet que nous passions.
Nous devons aussi apprendre à développer nos liens fraternels dans l’assemblée, à nous considérer comme frères et soeurs de la même famille, responsables les uns des autres. Développer la communion, cette réalité extraordinaire, combien c’est important !
Enfin, une dernière précaution, au niveau de la communauté, c’est de conserver des formes ecclésiastiques souples et flexibles, ne pas s’enliser dans une structure pyramidale hiérarchisée. N’oublions pas, lors de la Deuxième Guerre mondiale, le régime nazi a réussi à mettre la main sur des églises à structures centralisées, mais n’a pas pu faire de même avec les églises autonomes, soumises directement au Seigneur. Mais si nous devons nous méfier des structures centralisées, nous avons en revanche à développer nos relations fraternelles inter-assemblées, parce que nous sommes unis dans le Seigneur.
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Lettre à Pergame
Passons maintenant à la 3e Église, celle de Pergame (ch. 2, v. 12). Que dit le Seigneur à cette Église ? Au v. 14 nous lisons : « Tu as là des gens attachés à la doctrine de Balaam », et au v. 15 : « Tu as des gens attachés pareillement à la doctrine des Nicolaïtes ». Le problème de Pergame, c’est la tolérance du compromis doctrinal. Ce danger nous menace aujourd’hui, et cela au nom de l’unité chrétienne. Je ne veux pas faire ici le procès du mouvement ocuménique. Nous sommes suffisamment au clair à ce sujet.
Mais même au sein des églises évangéliques, tout en ouvrant pour l’unité, nous devons nous garder du compromis doctrinal. Je suis assez inquiet quand je vois des groupements d’églises qui ont leur spécificité (assemblées de frères et églises de Pentecôte, par exemple) gommer leurs différences pour dire : nous devons être unis pour être l’Église de la fin qui attend le retour du Seigneur. Unité chrétienne d’accord, partout où elle est possible pour prier ou évangéliser ensemble, mais je crois que les assemblées ont leur raison d’être selon la Parole de Dieu et ne doivent pas perdre leur spécificité, car elles ont leur place dans l’éventail des églises.
Le danger du compromis doctrinal à Pergame était une chose grave, parce qu’il s’agissait de fermer les yeux sur différentes formes de gnosticisme libertin. Mais aujourd’hui face aux divers courants de doctrine qui traversent nos assemblées, que faut-il faire ? Eh bien ! d’abord redécouvrir notre héritage théologique. Pour l’Évangile par exemple. D’après l’épître aux Romains, nous voyons qu’il n’y a qu’un seul Évangile, révélé à l’apôtre Paul. Il nous dit tout d’abord que la race humaine tout entière est coupable et sous le coup de la condamnation de Dieu, qu’il n’y a pas un seul juste, que tous sont condamnés.
Après cela il nous dit que Dieu justifie celui qui vient à Jésus-Christ par la foi, puis qu’il prend en charge ce nouveau chrétien. Il le fait passer par un processus que l’Écriture appelle la sanctification. C’est une transformation qui a pour but de le rendre de plus en plus semblable à son Seigneur, afin qu’il puisse un jour participer à la gloire avec Christ. Tel est l’Évangile selon l’épître aux Romains.
Il n’y a aussi qu’un seul plan de Dieu pour l’évangélisation du monde, et c’est ce que nous avons aux chapitres 9 à 11 de l’épître aux Romains. Il a commencé par les juifs, puis les païens dont nous sommes, pour revenir au peuple d’Israël dans les derniers temps, afin de l’amener au salut. Il y a déjà des communautés chrétiennes de juifs messianiques en Israël, et cela est très réjouissant. Juifs et arabes, unis en Christ, peuvent communier dans une même foi, et c’est là une actualité que les journaux n’imprimeront jamais.
Il n’y a qu’une seule vie chrétienne, celle qui nous est décrite à partir du chapitre 12 des Romains. Combien nous devrions nous plonger dans ces textes, nous imprégner de cet enseignement biblique. Connaître la Parole de Dieu nous donnera du discernement et nous gardera dans la fidélité au Seigneur, nous empêchant d’être ballottés à droite et à gauche comme des enfants qui ne savent pas ce qu’ils croient.
Une question importante est celle de la formation. Je suis toujours bouleversé, en traversant l’Afrique francophone, de voir la soif des chrétiens, surtout des jeunes, pour un enseignement biblique de qualité.
On dit au sujet des frères fondateurs des premières assemblées en Irlande ou en Grande-Bretagne, Darby, Craig, Millier, Graves et d’autres, que c’étaient de jeunes chrétiens, de 24 à 27 ans en moyenne. Ce qu’on ne dit pas, c’est que ces jeunes hommes connaissaient la Parole de Dieu. Ils avaient le bonheur de vivre avant l’âge des mass-medias, ils avaient du temps pour étudier la Parole de Dieu. Je suis effrayé en voyant qu’aujourd’hui on n’a plus le temps pour cela. Et si c’est votre poste de télévision qui vous empêche de le faire, jetez-le à la poubelle !
Combien nous avons besoin, dans nos assemblées, d’un enseignement systématique à tous les niveaux ! Formons des groupes d’étude biblique et de prière, car une prière nourrie de la Parole de Dieu, c’est autre chose que la prière sans la Parole. En Suisse nous avons depuis 3 ou 4 ans des coeurs que nous appelons ES.E. (Formation pour le Service dans l’Église) auxquels participent de jeunes frères de toutes les assemblées et qui ont pour but de les fonder dans les Écritures et de les préparer à prendre une place de responsables dans les assemblées.
Et puis, il y a les Instituts Bibliques. Vous, jeunes, n’ayez pas peur de faire une année ou plus dans une école biblique, même si vous ne savez pas ce que le Seigneur fera de vous par la suite. Mais si vous lui dites : « Seigneur, c’est ta volonté que je veux », vous découvrirez qu’il a un plan pour votre vie, plus merveilleux que tout ce que vous auriez pu imaginer.
Si nous négligeons les Écritures, nous nous condamnons à l’ignorance, l’ignorance nous conduit dans l’erreur, l’erreur ouvre la porte à l’hérésie, et celle-ci nous mène à l’apostasie.
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Lettre à Thyatire
Voyons encore l’Église de Thyatire. Je vous laisse le soin de continuer la même ligne de réflexion en ce qui concerne les Églises suivantes, pour discerner quels sont leurs problèmes.
En ce qui concerne Thyatire, le danger qui la guettait se trouve au verset 20 : « Ce que j’ai contre toi, c’est que tu laisses la femme Jézabel, qui se dit prophétesse, enseigner et séduire mes serviteurs, pour qu’ils se livrent à la débauche ». Il y a, je crois, une sorte d’enchaînement qui commence avec la perte du premier amour, à Éphèse, puis la crainte de la souffrance, à Smyrne, le compromis doctrinal à Pergame, et maintenant le compromis moral.
Je n’ai pas besoin de vous peindre un tableau de la société dans laquelle nous vivons. C’est une société corrompue, semblable à celle du 1er siècle, ou même à celle de Sodome et Gomorrhe. L’apôtre Paul rappelle aux Philippiens, et à nous-mêmes, que nous avons à vivre dans la sainteté et dans la pureté au milieu d’un monde corrompu. Et cela dans la douceur et l’humilité. Demandons au Seigneur de nous purifier de toute souillure et de nous garder au milieu de la corruption ambiante.
Le Seigneur ne nous demande pas de vivre une vie monastique, erreur dans laquelle l’Église est souvent tombée. La séparation à laquelle II nous invite n’est pas l’isolement social ou géographique. Jésus dit de ses disciples : « Ils ne sont pas du monde, comme moi je ne suis pas du monde », mais aussi : « Je les ai envoyés dans le monde » (Jean 17.16 et 18). Ainsi nous sommes dans le monde, au milieu des autres, mais différents d’eux. Un témoignage n’est crédible qu’au prix de cette sainteté, de cette pureté, sans cesse renouvelées par la grâce de Dieu et l’action du Saint-Esprit.
On parle beaucoup de nos jours des dons de l’Esprit, et j’y crois. Mais quand on ne parle plus que de cela, on oublie qu’il est l’Esprit de sainteté qui veut vivre sa sainteté en nous et nous garder dans la pureté.
Il est bon de connaître la Parole de Dieu, mais ce qui importe c’est de la mettre en pratique. Il faut l’assimiler, la digérer, mais aussi obéir.
Et nous terminerons par ce que l’apôtre Paul dit aux Éphésiens, ch. 4, v. 15 : « professant la vérité dans l’amour ». Le grec original, presque intraduisible, signifie non seulement dire, mais vivre la vérité, penser, agir dans la vérité. Le monde a le droit d’exiger de nous un comportement qu’il n’exige pas de lui-même. Il veut voir la différence.
En conclusion je dirai que l’Église de demain sera amoureuse du Seigneur, ou elle ne sera pas ; elle sera consciente des priorités, ou elle ne sera pas ; elle sera préparée pour les temps difficiles, ou elle ne sera pas. Amen.
F.H.
NOTE
1. Les premières et deuxièmes parties sont parues dans les numéros de SERVIR n°1 et 2 de l’année 1988.