Editorial du n°3 . Mai-Juin 1990

 

L’excellence de l’ordinaire

 

Par Esther BUCKENHAM

 

 

Cette année, nous avons eu le printemps à Noël… et l’hiver au mois d’avril ! Mais il n’y a pas que la météo qui semble être « en dérangement » : nous vivons quotidiennement des bouleversements et des ruptures dans les domaines politiques et sociaux — les changements se succèdent dans nos vies personnelles — des problèmes inattendus surgissent dans nos familles, dans nos professions, et jusque dans l’Eglise de Jésus-Christ.

 


 

Parce que nous vivons chaque jour la réalité du concret — et parce que l’équipe de rédaction de « Servir en L’attendant » ne l’oublie pas — il est normal que nous nous préoccupions des problèmes de notre temps : les illettrés, les sans-logis, les homosexuels nous interpellent… Ainsi que nous le rappelle le Manifeste de Manille : « Lorsque les hommes acceptent le Christ, ils entrent par la nouvelle naissance dans Son royaume, et ils doivent rechercher non seulement à refléter Sa justice, mais encore à la répandre dans un monde injuste. LE SALUT DONT NOUS NOUS RECLAMONS DEVRAIT NOUS TRANSFORMER TOTALEMENT dans notre façon d’assumer nos responsabilités personnelles et sociales. La foi sans les œuvres est morte. »

 

Cette transformation — qui commence au fond de notre être, est nourrie par la Parole de Dieu — cette Parole qui nous révèle Jésus-Christ comme « Celui qui nous réconcilie avec Dieu, celui qui a vaincu tous les pouvoirs, celui qui nous donne l’espérance, nous unit, nous fait aimer le prochain »

 

C’est Jésus-Christ seul qui donne le courage d’avancer, de vivre chaque jour après le choc d’un décès. C’est Jésus-Christ qui rend possible dans un monde de perversité, l’amitié simple et altruiste. Combien nous avons tous besoin de nous ressourcer en Lui, de recevoir de Lui.

 

Sa présence dans nos vies se manifeste souvent dans les petites choses : le respect de l’autre, la fidélité, l’engagement, la douceur, l’écoute, l’encouragement…

 

« Faire de petites choses régulièrement, fidèlement, et joyeusement, n’est PAS une petite chose ! »

 

Nous suivons la tradition (de tout cœur !) en souhaitant à chaque Maman, lectrice de « Servir en L’attendant », une très bonne fête, le 27 mai.

 

Esther BUCKENHAM