Editorial du n°3 Mai-Juin 1998

« Nettoyage de printemps »

Par Esther BUCKENHAM

Aussi loin que remontent mes souvenirs, le mois de MAI occupe pour moi une place prédominante. Et ceci pour une raison qui va vous surprendre ! C’est à cause du « nettoyage de printemps » ! On n’en parle plus beaucoup, de nos jours, mais du temps de ma jeunesse une offensive d’envergure était lancée dans chaque maison, dans toutes ses dépendances, son jardin, et même son garage (lorsqu’il y en avait un).

En ce qui me concernait, je n’aimais pas du tout que l’on vienne me déranger dans ma chambre, qu’on se mêle de trier mes affaires, qu’on mette de l’ordre sur mes étagères, dans mes armoires. Je n’aimais pas qu’on balaie, qu’on lave, qu’on frotte… Par contre, une fois l’opération terminée, combien j’appréciais l’odeur de savon, de cire, de propreté qui remplissait toute la maison.

C’est en lisant les articles de ce numéro de Servir que ces souvenirs me sont revenus à l’esprit ; nous y sommes invités, me semble-t-il, à faire « l’état des lieux » :

– de notre vie personnelle avec Dieu, de notre désir de Sa présence, de notre amour pour Lui ;

– de notre service, de notre témoignage. Comment devons-nous témoigner, faire connaître dignement notre Roi ?

– de notre formation continuellement renouvelée pour ce service. Nous devons être constamment fortifiés par Sa Parole, et par l’oeuvre de Son Esprit dans nos vies ;

– de notre vie d’Eglise.

Tout cela pourrait être un peu triste et négatif !… mais PAQUES nous a apporté comme chaque année son message d’espérance et de victoire. JESUS EST RESSUSCITE – IL VIT ! Il vit non seulement dans le ciel (cet infini que nous ne pouvons sonder actuellement) mais aussi dans nos vies, dans nos personnes. Nous pouvons prendre pour nous les paroles de Paul à Troas :

« Soyez sans inquiétude : il est vivant ! » (Ac 20:10), en appliquant bien sûr cette parole non point à Eutychus mais à Jésus-Christ !

A nous de Lui laisser TOUTE la place : si nous le faisons, notre nettoyage de printemps n’aura pas été vain !

Esther BUCKENHAM