Histoire des C.A.E.F.
Histoire des C.A.E.F.
13ème volet
par Jean-Pierre BORY
STRASBOURG
FLAMBEAUX ET CLAIRES FLAMMES
En 1962, Claude Harel, après un séjour missionnaire de plusieurs années en Afrique, quitte le Tchad pour regagner Strasbourg en ramenant dans ses bagages un projet : la création d’un mouvement de scoutisme évangélique qu’il avait vu fonctionner au Tchad (ce mouvement avait débuté aux Etats-Unis en 1937). A son arrivée, il est encouragé par Werner Chabrerie, un des anciens de l’Eglise de la Bonne Nouvelle, convaincu que ce mouvement offre la possibilité de mettre les enfants et les jeunes en contact avec l’Evangile en répondant à leurs besoins fondamentaux, physiques et spirituels.
L’année suivante, un groupe d’une quinzaine de jeunes adultes et de responsables de la Bonne Nouvelle se réunit dans les Vosges pour prier et voir comment lancer les premiers groupes de Flambeaux et de Claires Flammes en France.
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Un premier groupe fonctionne à Strasbourg avec 9 jeunes. Après 15 années d’existence, en 1979, le mouvement des Flambeaux comptait une bonne quarantaine de groupes en France, et le dernier rallye national rassemblait en 1995 à Cunlhat dans le Cantal, environ 720 chefs et enfants !
L’objectif est de favoriser le développement spirituel et physique de chaque enfant, et son intégration dans son église. Chaque groupe dépend de l’église locale, le mouvement aidant à la formation des chefs et cheftaines, à l’organisation des camps, à la fourniture de matériel. Déjà aujourd’hui, bon nombre d’anciens chefs Flambeaux et Claires Flammes exercent des responsabilités dans leur Eglise1.
Guebwiller (68) : Le Bercail
Marcel Saltzmann se convertit à Jésus-Christ en 1942, et dès ce moment-là, son plus grand désir est d’annoncer l’Evangile autour de lui. Il le fait dans sa propre entreprise, comme à l’extérieur et dans les églises qu’il visite. Sensibilisé à la détresse des enfants pendant la guerre, il souhaite ouvrir un orphelinat. Soutenu dans ce projet par des amis des assemblées de Suisse romande2, il achète en 1946 une grande villa bourgeoise à Guebwiller. Cinq wagons de lits, de meubles et de matériel divers sont nécessaires pour aménager les locaux. Le premier hiver, sans chauffage, est rude ! L’inauguration officielle du Bercail a lieu le 13 juillet 1947.
Léonard Bréchet en est le premier directeur, puis Francis Guiton (1949) auquel succède en 1956 Marcel Cretegny3, assisté de plusieurs sœurs venues de Suisse. Des camps bibliques d’été peuvent se tenir dans les locaux dès 19464.
En 1952, il est un foyer pour 52 enfants.
Un bureau de la Ligue pour la Lecture de la Bible s’ouvre sur la propriété et prend le relais pour l’organisation des camps bibliques.
Le Bercail achète une seconde maison à Poët-Laval (à côté de Dieulefit, dans la Drôme) où les enfants partent « en vacances » dans un climat plus méridional.
Jusqu’à la fin de sa vie, Marcel Saltzmann reste un ami et un soutien fidèle du Bercail, comme de la maison d’accueil Le Phare à Marseille, et de bien d’autres œuvres évangéliques. Il continue à voyager et à visiter les églises bien après l’âge de la retraite et malgré un lourd handicap (en 1968, un tragique accident le prive de ses deux jambes). Il décède en 1979 à l’âge de 78 ans.
L’histoire de l’Eglise Évangélique Libre de Guebwiller est étroitement liée avec celle du Bercail. Issue de l’oeuvre du Bercail, elle s’en est progressivement détachée. Pour Léonard Bréchet, il allait de soi qu’une communauté comme la Ligue ou le Bercail se réunisse aussi le dimanche pour louer le Seigneur.
Cette Eglise indépendante, constituée en association cultuelle en 1975, se réunit aujourd’hui dans ses propres locaux, voisins du Bercail.
Dans les années qui suivent, d’autres assemblées s’ouvrent en diverses villes de l’Est de la France : à Bethoncourt (25) vers 1970 avec Pierre Tissot, à Saône (25) avec Jean-Paul et Monique Burgat (en 1980), plus récemment à Morez (39) avec Florian Rochat5.
ILE-DE-FRANCE6 – LES PIONNIERS
Vitry
Un peu après 1850, à Vitry, un petit groupe de croyants se réunissait dans la maison de la famille Biéler, rue Aglaé Cretté. Ce témoignage évangélique se maintint à Vitry pendant près de 100 ans, durant la vie de M. Biéler père, puis du fils et enfin du petit fils, Paul Biéler, qui décéda célibataire en avril 1951 à l’âge de 72 ans. Le dimanche après-midi, ils organisaient des réunions d’évangélisation, y invitant des voisins et les pensionnaires d’un hospice voisin. Ces rencontres ont duré jusque vers 1952 avec, dans les dernières années, l’aide de frères qui logeaient chez Paul Biéler (en particulier Herbert Beattie et Thomas MacAdams).
Au début du siècle, on signale aussi l’existence d’une assemblée de « frères larges » se réunissant à Paris, rue de Bourgogne (7e arr.). Parmi d’autres, les Biéler en furent les piliers, de sorte que l’on désignait parfois la petite communauté sous le nom « d’assemblée Biéler7 » !.
Paris, rue Pierre Sémard
En 1926, l’assemblée déménage au 22, rue Baudin (9e arr.) dont le nom sera changé après la guerre en rue Pierre Sémard. Elle y restera jusqu’en 1954. Paul Biéler continue d’en être un des responsables ; il est connu pour son dévouement, son exactitude et sa présence sans faille (il a, disait-on, pris une fois 15 jours de vacances dans sa vie…). Mais il faut citer d’autres frères qui contribuent au développement de l’Eglise dans cette période : MM. Polomé, Philit, Versieux, Ellis, pendant la guerre, Jean Chopard jusqu’en 1947, le commandant Salwey peu après : ce dernier, un aristocrate anglais, avec son épouse, a tout quitté pour évangéliser. Il parcourt les rues et les marchés de Paris, transformé en homme sandwich, avec deux grands panneaux placardés de versets bibliques sans lesquels il ne sort jamais.
La « Baraque des Lilas »
Né en 1900 dans le nord de l’Angleterre, Georges G. Jones était ouvrier sur un chantier naval, et bon vivant. En 1922, il assiste à une pièce de théâtre. A un certain moment, un acteur récite quelques versets du prophète Esaïe : « …vos péchés sont comme le cramoisi ». La conscience troublée, G. Jones en parle à l’un de ses camarades de travail. Ce dernier, un chrétien qui connaît bien le genre de vie de George, fait un marché avec lui : « Si tu viens avec moi à une réunion d’évangélisation, je t’accompagne au bal ! » Mais il n’a pas à tenir cette promesse, car George Jones se convertit lors de cette réunion. Ses parents et sa sœur, stupéfaits de son changement de vie, se convertissent à leur tour.
Recommandé par une assemblée anglaise, il arrive à Paris en 1926, tout d’abord au service de la Scripture Gift Mission, et s’intègre dans l’assemblée de la rue de Bourgogne.
Quelques années plus tôt,, un frère de cette assemblée, M. Lequatre, qui possédait un terrain à la Porte des Lilas y avait construit une baraque. George Jones ne tarde pas à y tenir des réunions d’évangélisation chaque dimanche après-midi : quatre heures durant, il prêche et joue des cantiques au concertina (petit accordéon). Le jeudi, il invite les enfants de la « zone » pour des réunions-goûter. G. Jones est un conteur : les enfants sont captivés par les récits bibliques (il paraît qu’on entendait parfois dans les rangs l’un d’eux qui avertissait le héros de l’histoire : « Fais gaffe David, v’la Goliath ! »).
En 1940, la baraque des Lilas est démolie et George Jones est interné à Drancy comme sujet britannique. Il y passe 4 années. Les conditions de vie sont si dures que sa santé en est définitivement compromise.
Cela ne l’empêche pas, dès qu’il est libéré, de reprendre son ministère avec une activité débordante, tandis que son épouse, fille d’un pasteur belge, travaille dans un hôpital de Paris pour subvenir en partie aux besoins de la famille. Autodidacte, il a appris le grec et l’hébreu, et écrit de nombreux articles en français (dans Servir dès 1947) et en anglais. Malgré sa santé fragile, il voyage beaucoup : en France (il visite les assemblées de province, en particulier, celles de St Brieuc, de la Bocca, participe aux camps du Chambon-sur-Lignon), en Belgique (il lie une grande amitié et complicité avec Joël Rousseau), en Suisse, en Irlande, en Italie (dont il parle aussi la langue). Son don d’enseignement enrichit les assemblées françaises d’après-guerre et contribue à leur affermissement. Son activité ne faiblit pas jusqu’au début des années 60.
Il contribue à la création de l’assemblée de Paris Nord, mais meurt subitement en novembre 1966 dans un cimetière où il vient de présider le service funèbre de Madame Polomé.
Bagneux (92)
En 1946, à la suite de la guerre, l’assemblée de la rue Pierre Sémard est bien diminuée à cause de la dispersion de ses membres. Il faut redoubler d’efforts. G. Jones sera aidé par l’arrivée d’Herbert et Margaret Beattie et de M. Thomas MacAdams arrivés à Paris d’Irlande du Nord respectivement en mars 1947 et en 1950, et d’autres membres de l’assemblée : M. Polomé, Félix Krajewsky. L’assemblée va connaître un développement rapide par des séries de réunions d’évangélisation sous une tente qu’ils installent dès 1947 sur de petits terrains disponibles que l’on trouve un peu partout à cette époque.
Ils la montent aussi dans la banlieue sud de Paris, à Bagneux, à Montrouge, Gentilly, à Bourg-la-Reine… Ils y rencontrent des familles polonaises qui étudient la Bible en petits groupes dans leurs foyers. Avec eux, ils louent en 1948, sur la commune de Bagneux (92), dans une cour de ferme, un ancien poulailler au lieu dit La Grange Ory, qu’ils transforment en local de réunion et s’y réunissent pour y tenir des rencontres d’évangélisation. Le 9 janvier 1949, on se rend à l’Eglise Baptiste avenue du Maine, pour les premiers baptêmes (Mesdames Kliss, Baehr, Sallet, Corvey et Lily Polomé). Le dimanche suivant, on célèbre le culte (l6 personnes prennent la cène lors de ce premier culte8).
Plus d’un demi siècle auparavant, la famille Michel, venue d’Alsace, originaire d’une Communauté Nazaréenne, s’était installée à Montrouge, où elle tenait des réunions d’étude biblique dans sa maison. Vers 1920, avec l’aide d’amis suisses, elle fit construire une chapelle, 12, Passage du Manège. Et c’est dans cette assemblée nazaréenne qu’un jeune Italien, Corrado Vanzo connaît l’évangile en 1926. A la fin de la guerre, il y fait la connaissance d’André Diébold.
Ce dernier, alors jeune médecin à l’hôpital de Villejuif, remarque un malade en train de lire sa Bible ; il s’agit de l’un de ces Polonais chrétiens de Bagneux. Il l’interroge et apprend ainsi l’existence de la petite assemblée de la Grange Ory. Constatant leur accord sur le plan doctrinal, les membres de l’Eglise nazaréenne de Montrouge collaborent dès lors avec ceux de la Grange Ory à l’évangélisation sur Bagneux et sur Montrouge (des réunions d’évangélisation et des études bibliques se tiendront dans la chapelle de Montrouge bien après la disparition de la communauté nazaréenne, jusqu’au début des année 90 grâce à la fidélité de la famille Corrado Vanzo assistée au fil des ans par divers frères des assemblées parisiennes).
A Bagneux, ce n’est pas le grand confort. Comme un frère l’écrit à l’époque, « ce sont les temps héroïques de la Grange Ory, avec tout le confort d’une cour de poulailler9 ! » Le petit groupe est épaulé par l’assemblée de la rue Pierre Sémard à Paris ; c’est George Jones qui est la cheville ouvrière de ce ministère ; à ses côtés on se souvient d’André Diébold, Frank Horton, Briand Tatford, Pierre Wheeler, Audrey Mee…
Et l’évangile progresse ; en avril 1951, G. Jones écrit qu’ils sont trop nombreux (près d’une centaine, en incluant le groupe de Polonais qui tient des rencontres dans sa langue) pour tenir dans le local trop petit : « Je tremble souvent de peur que tout le monde arrive à la même réunion, car environ deux tiers devraient rester dehors10! » Fin 1952, il faut chercher un autre lieu de réunion.
Paris – Les Gobelins
En automne 1952, l’assemblée de Bagneux loue à Paris même une salle au 1er étage de l’Hôtel des Sociétés Savantes, rue Danton11 (6e arr.); puis dès février 1953, elle se réunit à la Société de Géographie 129, Bd Saint-Germain. L’assemblée collabore étroitement avec celle de la rue Pierre Sémard qui se trouve à son tour trop à l’étroit dans son local. L’année suivante, les deux assemblées envisagent ensemble, non plus de louer, mais d’acheter une salle suffisamment grande12.
Enfin en mai 1954, on peut acquérir, avec l’aide de l’Eau Vive de Lille, une salle en rez-de-chaussée, 3bis rue des Gobelins (13e arr.) où l’assemblée se trouve encore aujourd’hui. Toutefois pendant quelques années des rencontres publiques se tiendront encore Bd Saint-Germain13. L’assemblée des Gobelins bénéficie de l’aide de nombreux serviteurs de Dieu : rappelons Herbert et Margaret Beattie14 de 1947 à 1953 Thomas MacAdams de Belfast, de 1950 au printemps 1953. On se souvient aussi de Louise Allen, Etienne Fréchet, Brian Tatford, enseignant à Paris de 1952 à 1958, Jim Yorgey à la même époque, etc. D’autres serviteurs leur succèdent : Marcel Tabailloux pendant 3 ans à partir de 1957, Colin Porteous depuis 1960 avant de s’installer à Corny près du Havre en 1962, Frank Horton pendant plusieurs années (ministère dans les G.B.U.) avant de devenir professeur à l’Institut Biblique Emmaüs en 1963, Robin Horton, Alain Choiquier, Daniel Matthey (de 1970 à 1978) originaire de Suisse, après 6 années de ministère en Lozère (= 1980), et plus tard Edmond Buckenham. Pendant plusieurs années, l’Eglise accueille de nombreux étudiants (parmi eux René Daïdanso, du Tchad).
L’Evangile touche de nouvelles personnes ; ainsi le 1er mai 1961, les deux assemblées de la rue Nollet (voir ci-dessous) et des Gobelins se retrouvaient pour le baptême de 15 frères et sœurs !
Paris – Nord
Début 1958, sous l’impulsion de Jean Almodovar (arrivé du Maroc deux ans auparavant), d’Etienne Fréchet et de George Jones, on loue le cinéma « La Fourche » où l’on se réunit tous les dimanches matin. Quelques mois plus tard, une nouvelle assemblée s’ouvre au 95, rue Nollet dans le 17e arr. Dès le début on y prévoit un culte en français et un autre en espagnol. De son côté, M. Feldmann développe un témoignage évangélique parmi la nombreuse population juive de Paris et organise chez lui des réunions.
En 1962, l’assemblée achète le local de la rue Marcadet (18e arr.). Les locaux comprennent plusieurs salles dont l’une est consacrée à l’œuvre de formation par correspondance : c’est là que commencent en 1963, les Cours Bibliques par Correspondance (C.B.C).
Tout en participant à divers efforts d’évangélisation dans d’autres villes et en visitant d’autres assemblées de France, Jean Almodovar tient fidèlement un stand biblique au marché aux puces de Clignancourt pendant des années, jusqu’à ce qu’en 1966 de graves problèmes de vue ne le lui permettent plus. En 1969, il déménage à Toulouse. Plusieurs autres familles quittent aussi la région.
L’assemblée se trouve en nombre si réduit qu’elle demande de l’aide à celle du Cours de Vincennes plus nombreuse (voir ci-dessous). En janvier 1971, plusieurs répondent à l’appel et un petit groupe, dont Neil Pennington et Jean Patyn, rejoint pour quelque temps l’assemblée de la rue Marcadet15. Une permanence est établie à la salle, un travail de colportage et des réunions d’évangélisation amènent plusieurs personnes à la foi. Manuel Pedroche y est ancien de 1962 à 1986 quand, pour raison de santé aussi, il quitte Paris pour Toulouse. Eric Jones, le fils de George Jones est le principal responsable de l’assemblée de langue française et Candido Gijon (qui fait partie des premiers arrivés en 1958) de celle de langue espagnole.
Accompagné par les assemblées des Gobelins et de Marcadet, Horace Bruce s’établit à Goussainville (banlieue nord-est de Paris) en 1971 dans une grande cité afin d’y établir un témoignage évangélique. Plusieurs chrétiens d’origine antillaise l’y retrouvent pour une étude biblique régulière.
(à suivre). J.-P. B.
NOTES
1. Un secrétaire général est disponible pour tous renseignements sur les Flambeaux : création de groupes, développement, formation, matériel, camps, rallyes, etc. : 17 Bd Wilson, 67000 STRASBOURG ? Tél. : 03.88.75.10.50
2. Relire dans Servir de mars 1996, p.8-11, l’article rédigé par J.-Ph. Bonnetot à l’occasion du jubilé du Bercail.
3. Servir. déc. 1955, p.791.
4. Servir, déc. 1946, p.8.
5. D’autres Eglises naquirent dans l’Est grâce au témoignage de membres d’Assemblées, et rejoignirent ensuite diverses unions : à Saint-Louis (Haut-Rhin), dans le magasin de chaussures de M. et Mme Bootz (Servir, juillet 1956, p.875), grâce à l’aide de l’assemblée de Bâle, à Metz (Ernest Green), à Reims (Roger Brunet) en 1964.
6. Nous remercions Madame G. Polomé-Jones, M. Eric Jones son fils, Madame Yvette Gatefossé, fille de M. Polomé, M. Corrado Vanzo, le Dr André Diébold et plusieurs autres anciens, qui ont pris la peine et le temps de compléter et de vérifier les indications trouvées dans les archives de Servir.
7. Servir, avril 1951, p.223.
8. Servir, mars 1950, p. 117.
9. Servir, août-sept. 1978, p.357.
10. Servir, avril 1951, p. 221.
11. Servir, janv. 1953, p.408.
12. Servir, juin 1954, p.594 et 601.
13. En été 1960 encore, des rencontres hebdomadaires d’évangélisation s’y tenaient (Servir, oct. 1960. p.1426.
14. Herbert Beattie, après quelques années de ministère à Paris et dans la banlieue, s’installe au Chambon-sur-Lignon de 1953 à 1957 pour développer l’assemblée ouverte le 1er janvier 1950 par Paul Grand (Servir, février 1950, p. 109).
15. Servir, mars 1970, p.2675 et avril 1971, p.2818.