Editorial du n°6 Novembre-Décembre 2002
« La louange »
Par Marie-Christine FAVE
Oui, qu’il est bon de célébrer notre Dieu en musique et qu’il est agréable de le louer ainsi qu’Il en est digne. Ps 147.1
« Je suis né pour te louer… né pour glorifier mon Dieu… » (dit le cantique n°431 du recueil JEM2). On peut chanter ces paroles… On peut aussi éprouver de la difficulté à se détourner de soi et de ses préoccupations pour penser vraiment à Dieu, à sa majesté, à sa bonté et l’adorer.
Le pharisien de la parabole (Luc 18.9 à 14), va même jusqu’à ne voir que lui-même, ses prestations personnelles, tout en jugeant les autres.
Et pourtant, il avait commencé sa prière par « Ô Dieu, je te rends grâce… »
Nous avons bien besoin de nous oublier un peu pour que notre adoration soit centrée sur Dieu.
La louange jaillit où il y a motif de rendre grâces à Dieu » souligne Hallesby dans son livre intitulé : La prière. Et les raisons de s’émerveiller de l’oeuvre de Dieu et de sa bonté ne manquent pas. Avec quelques jeunes, lors d’un camp, nous avons étudié le psaume 104 dans le magnifique décor des calanques de Cassis.
La louange au Dieu créateur venait tout naturellement. Quand nous sommes dans l’admiration, les paroles d’appréciation sortent spontanément de notre bouche. Quand l’Eternel sauva Israël de la main des Egyptiens, Moïse et les israélites chantèrent un cantique (voir Exode 15.1 à 21) : Je chanterai à l’Eternel, car Il a montré sa souveraineté…
Que dirons-nous donc ? « Seigneur, dans ta grâce, révèle-toi davantage à nous et aidenous à être plus attentifs à ton oeuvre ».
Exhortons-nous aussi à louer l’Eternel.
Marie-Christine FAVE