Présence réelle et participation à la vie de la cité

Par François-Jean Martin

Depuis le début de l’implantation de notre Église, nous essayons d’être présents dans la cité en participant à la vie de celle-ci. Ainsi nous sommes très attentifs aux manifestations qui y rythment l’année. Nous nous inscrivons en tant qu’Eglise à certaines occasions festives. Nous allons à l’une ou l’autre soirée du théâtre alsacien, nous participons à des actions comme le repas organisé par la paroisse catholique pour le soutien d’un orphelinat en Afrique. Nous sommes disponibles pour donner un coup de main pour les « Restes du cœur » ou le vestiaire. Nous essayons d’être solidaires.

Nous organisons nous-mêmes des activités :

– un stand « solidarité » à la braderie du village

• – un concert de musique classique (s’il y a un plateau, les dons servent à aider la maison de retraite du village)

• – une journée ‘arboriculture’ (cours de greffe)

• – des activités artistiques (club peinture) toute l’année

• – un week-end ‘exposition artistique’ et des conférences sur certains peintres et leur rapport à la Bible

• – des visites guidées de musées ou de monuments liés à la spiritualité, deux à trois fois par an. Les visites sont annoncées à l’avance par la mairie sur les panneaux publics et nous y invitons nos contacts.

Ainsi nous prenons petit à petit notre place dans ce village qui nous a accueillis, au début avec prudence et qui à présent nous accepte comme une de ses composantes. Nos objectifs sont tout d’abord de vivre pleinement notre rôle chrétien de sel et de lumière dans notre société.

Nous avons à cœur nos concitoyens, là où Dieu nous a placés. Il est nécessaire pour nous aussi d’avoir des liens d’amitié avec nos semblables. Avec la grâce de Dieu, nous devons être présents au monde. Nos concitoyens ont besoin de notre présence et d’une voix équilibrée.

« Ce que le monde attend des chrétiens est que les chrétiens parlent à haute et claire voix… C’est qu’ils sortent de l’abstraction et qu’ils se mettent en face de la figure ensanglantée qu’a prise l’histoire aujourd’hui. »

F-J.M.