Editorial du n°2 Mars-Avril 2002

 

« La femme, ici et ailleurs »

 

Par Annick Waechter

 

Dans le calme de notre France, nous avons le luxe de débattre sur la participation de la femme dans l’Eglise. Si la question est justifiée, la polémique n’a pas sa place.

 

Parce que nous ne voulons pas définir la femme par rapport à l’homme (contrairement à notre société où, sous prétexte d’égalité des sexes, la femme, pour être reconnue, doit s’habiller, parler, agir, réagir  comme l’homme en perdant ainsi son originalité et en créant une rivalité avec lui ), mais la femme par rapport à Dieu, son Créateur.

 

Parce que si la règle est la soumission à Dieu d’abord, ainsi que la soumission à l’autre et aux anciens, de grandes choses sont possibles pour l’Esprit dans nos cœurs et à fortiori dans l’Eglise. Cette même règle, indispensable pour la femme comme on se plaît à le répéter souvent, l’est pour l’homme aussi.

 

Et parce qu‘il existe des pays où la persécution des chrétiens ne s’embarrasse pas de ce genre de débat, et passe hommes et femmes dans le même creuset de souffrances sans épargner un sexe ou l’autre.

 

C’est pourquoi je vous encourage à lire le livre Mais leur joie demeure ! d’Anneke Companjen (voir p. 25). Ensuite nous prierons ensemble pour les femmes persécutées dont les terribles tourments ne prendront fin qu’à leur mort ou au retour de Jésus ; nous verrons la femme autrement je l’espère, égale de l’homme dans la peine, dans la joie, et différente ; alors la question autour de la femme retrouvera chez nous sa noblesse : une redécouverte de l’ordre divin, ni plus, ni moins.

 

Parce que je trouve difficile que des femmes souffrent au nom du Christ ailleurs, et qu’ici on ne leur permette pas de servir pleinement leur Dieu, tout simplement, selon la Parole.

 

Annick Waechter