Témoin dans une agglomération

 

 

 

 

 

 

1. C’est l’affaire de tous et pas une affaire de « pro ». « Allez ! » voilà le commandement à tous les disciples de Jésus : pas seulement à ceux qui ont le don d’évangéliste, qui sont pasteurs, anciens ou missionnaires.

 

 

2. C’est une affaire d’identité plutôt qu’une question d’activité. Il est écrit : « Vous serez mes témoins »  et non vous ferez de l’évangélisation une activité d’Église uniquement.

 

 

3. C’est une affaire individuelle et collective. Il y a mon témoignage personnel et puis notre témoignage. Celui que nous rendons tous ensemble en tant qu’Église. Ne sommes-nous pas appelés « l’assemblée de Dieu » puisqu’il est au milieu de nous ? C’est pourquoi dans le partage de notre foi, ensemble nous sommes souvent plus forts que tout seul.

 

 

 

4. C’est un processus plutôt qu’une opération « coup de poing ». L’un sème, l’autre moissonne, mais Dieu fait croître. Et cela prend du temps. L’important c’est que les semeurs et les moissonneurs travaillent ensemble. L’un pour témoigner au boulot, dans son voisinage, l’autre pour inviter à une soirée d’Église spécifiquement pensée pour nos amis, l’autre pour accompagner son collègue à un culte d’évangélisation, à une fête de Noël ou de Pâques, un autre encore pour ouvrir sa maison à un groupe découverte de l’Evangile, aux chrétiens et à leurs amis en recherche… Et le Saint-Esprit fera le reste.

 

 

5. C’est des paroles et des actes. Vivre la vie chrétienne de manière exemplaire c’est bien. Et parler de sa foi naturellement, de ce que Dieu a changé dans notre vie, c’est bien aussi. Ne mettons pas en opposition ce que Dieu a voulu complémentaire pour un témoignage crédible.

 

 

6. C’est un commandement et une affaire de coeur. « Allez et faites des disciples… ! » « Vous serez mes témoins… ! » Ce sont des commandements. « Aimez-vous les uns les autres… ! » est aussi un commandement. Evangéliser, c’est donc aussi une affaire de coeur. Car « …à ceci TOUS connaîtront que vous êtes mes disciples… ».

 

 

 

Une commission d’évangélisation dans une Église

 

 

Nos conseils d’Anciens sont souvent surchargés, il faut bien l’admettre. Ils font de leur mieux mais ne peuvent s’occuper de tout. Les besoins pastoraux, d’enseignants et d’organisation minimum absorbent souvent l’énergie vitale du conseil d’Eglise moyen. C’est pourquoi, l’évangélisation ne recueille souvent que les miettes de notre temps et de nos préoccupations communautaires.

 

 

 

Et si on créait une commission Evangélisation ? Elle existe déjà dans un certain nombre d’assemblées. Une commission dont le but serait de penser aux moyens de mieux communiquer l’Evangile à nos contemporains. Une commission composée de personnes qui ont un fardeau pour les perdus ; qui sont sensibles aux personnes en recherche. Des frères et soeurs qui ont un don d’évangéliste dans l’idéal mais pas obligatoirement. Identifions-les, rassemblons-les, et laissons-les réfléchir. Donnons-leur la possibilité de proposer des actions, des projets, des groupes découvertes, des cultes d’évangélisation, de suggérer des thèmes de prédication ou d’études bibliques visant à équiper le peuple de Dieu dans son témoignage. Déléguons-leur l’autorité de porter des projets en binômes. Un Ancien pourrait être le superviseur de cette commission pour assurer un vis-à-vis et une bonne coordination avec le planning général de l’Église. Une fois le feu vert donné, laissons les responsables de projets travailler. Pas besoin d’être 10 pour organiser un repas concert.

 

 

 

Soyons efficaces, pertinents, créatifs et inventifs afin que nos programmes d’Église puissent intégrer cette mission primordiale que le Seigneur nous a laissée. C’est alors que nous aurons libéré des dons et de l’énergie pour que nous puissions véritablement ALLER !